Direction artistique Opiyo Okach / Cie Gaara // Danseurs Mani Asumani, Emmanuel Grivet, Isaac Karanja, Edwin Kebaya, Kefa Oiro, Lailah Masiga, Opiyo Okach, Juliette Omollo, James Mweu + invités (selon les lieux et les versions) // Chanteuse Anastasia Oluoch // Création musicale La boite blanche // Scénographie Jean-Christophe Lanquetin // Lumières et technique Chris Duplech // Création à Nairobi et Limoges, tournées à Halle, Londres, Bastia, Orléans, Paris, Johannesburg, Durban, Maputo, Rio de Janeiro…

Ce projet est essentiel dans mon parcours. Il m’a permis de mettre en pratique un certain nombre d’enjeux récurrents, via la relation entre un public en mouvement et un groupe de danseurs – performers. Le tout dans des contextes et des lieux très divers, allant de scènes classiques à des hangars, une gare, un champ, un gymnase, etc. Via un dispositif d’espaces de danse marqués, au sol, la disposition de bancs et la suspension d’un ensemble de baches à la fois transparentes et miroir, s’inventait pour le public la possibilité d’une grande diversité de formes d’attentions, entre haptique et optique, individuelles ou collectives, au choix de chacun. Ainsi se construisait un ensemble de double parcours, ceux des danseurs, à la fois isolés dans les espaces dédiés et mélangés aux spectateurs, et les spectateurs qui menaient leur vie à l’intérieur du dispositif. La lumière guidait l’ensemble, permettant de focaliser ou défocaliser les aires de danse, et les reflets dans les bâches démultipliaient les corps, dans un kaléidoscope du commun, ne masquant pas la singularité de chacun.

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This project is essential in my journey. It allowed me to put into practice a certain number of recurring issues, via the relationship between a moving audience and a group of dancers – performers. All in very diverse contexts and places, ranging from classic stages to hangars, a train station, a field, a gymnasium, etc. Via a device of marked dance spaces, on the ground, the arrangement of benches and the suspension of a set of sheets that are both transparent and mirror, the public invented the possibility of a great diversity of forms of dance. attentions, between haptics and optics, individual or collective, at the choice of each one. Thus was constructed a set of double routes, those of the dancers, both isolated in the spaces dedicated and mixed with the spectators, and the spectators who led their lives inside the device. The light guided the whole, making it possible to focus or defocus the dance areas, and the reflections in the tarpaulins multiplied the bodies, in a kaleidoscope of the common, not obscuring the singularity of each.

Nairobi

Orleans

Limoges

Tournée

Durban

Maputo

Esquisses