Le projet Penthesilee // Catherine Boskowitz // 2015
Conception & mise en scène Catherine Boskowitz // Dramaturgie Leila Rabih // Assistante Estelle Lesage // Scénographie Jc Lanquetin // Objets et Construction Yoris Van Den Houte // Lumières et vidéo Laurent Vergnaud // Création son Benoit Bouvot // Avec Nadège Prugnard, Nanténé Traoré, Fatima Tchiombiano, Marcel Mankita, Lamine Diarra, Simon Mauclair, Adèll Nodé Langlois // Creation à Choisy Le Roy Scène Nationale, mars 2015 – puis Collectif 12 Mantes la Jolie & Théâtre des Quartiers d’Ivry, mars et mai 2015.
Voir site de Catherine Boskowitz ICI.
‘Le projet Penthesilee’ articule sur scène de multiples figures contemporaines de femmes combattantes – dont notamment Ulrike Meinhof, Fadwa Suleiman… et la complexité de positions aussi radicales et révolutionnaires, en articulation avec le désir, l’amour, la violence, le pouvoir dans le monde dans lequel nous vivons. La performance est à la fois une représentation théâtrale de la pièce de Kleist [traduction de Julien Gracq], et la présence de telles figures, leurs mots, la dimension politique et intime de leur engagement. « La scène est un champ de bataille », dit Kleist [première disascalie] : à partir de là, nous développons le concept scénographique autour d’une grande bâche de plastique noir : un processus de recouvrement et de dévoilement de tout le théâtre, comme moyen d’impliquer toutes les présences – participants – de la performance, et de déconstruire la disposition frontale en la déplaçant dans un champ commun.
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‘The Penthesilee project’ articulates on stage multiple contemporary figures of women fighting – including particularly Ulrike Meinhof, Fadwa Suleiman… and the complexity of such radical and revolutionary positions, in articulation with desire, love, violence, power in the world in which we live in. The performance is a the same time a theatrical representation of the Kleist play [translation by Julien Gracq], and the presence of such figures, their words, the political and intimate dimension of their engagement. ‘The stage is a battlefield’ says Kleist [first stage direction]: from that we develop the scenographic concept around a large black plastic sheet: a process of covering and uncovering the all theater, as a way to involve all presences – participants – of the performance, and to unpack the frontal disposition via shifting it into a common field.
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Extrait de la préface de Julien Gracq //Extract from the preface by Julien Gracq: « On dirait que l’œuvre est grosse de ressouvenances, de pressentiments, d’analogies ; que le contour des personnages cerne moins des êtres séparés qui soudain bougent et se détachent, qu’il ne naît de la superposition indéfinie, au long d’une perspective fuyante, d’une foule de figures du mythe, ou du rêve, qui semblent se rameuter l’une à l’autre, essaient confusément de soulever le masque et de nous donner signe de vie à travers les silhouettes mystérieusement expressives qui parlent plus encore qu’à l’œil et à l’oreille à notre longue mémoire au-delà du rideau qui vient de se lever. »
Le spectacle [mars – mai 2015]
Recherches [fev-mars 2015]
Dessins [printemps 2014] : ces dessins sont issus d’une première série d’expérimentations et discussions au 104 à Paris. Ils ont ‘guidé’ les premières sessions de travail. // These drawings result from the first series of experimentations and discussions at the 104, Paris. They ‘guided’ the first sessions of work.
Dessins [automne 2014] : le projet évolue. Le premier dessin décrit le principe des premières minutes de la performance, lorsque le public entre. Tout l’espace est recouvert d’un plastique noir, comme un champ de bataille brûlé. Un « drone » filme et est projeté sur le mur du fond. Au bout de quelques minutes, le public et les interprètes déballent l’espace et s’assoient. // Drawings serie 2 (autumn 2014): the project evolves. The first drawing describe the principe of the first minutes of the performance, when the audience enters. The all space is covered with a black plastic, like a burned battlefield. A ‘drone’ films, and is projected on the back wall. After a few minutes, the audience and the performers unpack the space, and sit.
Première série d’expérimentations // First series of experimentations in 2014: Théâtre de la Cité – Marseille, april 2014 & 104 – Paris, feb and may 2014. With Fadwa Suleiman, Nanthéné Traoré, Leyla Rabih, Marcel Mankita, Laurent Vergnaud.
Marseille
Recherches pour la présentation au 104, Paris // Researches for the presentation at 104, Paris:
Voir : Dessins pour les bâches plastiques durant les répétitions // Drawings of the black plastic sheet during reharsal, 15/02/15