Mise en scène Nicolas Saelens // Cie Théâtre Inutile // Création à Amiens, Maison du théâtre // février 2000.

Deux pièces didactiques de Brecht. Le public entre par les coulisses ; les sièges [en tri-frontal] sont en apparence très différents, mais tous en fait se réfèrent à des positions sociales. La scène est constituée de multiples axes de vision dans un espace simple en apparence, ce qui permet à l’idée d’un voyage d’exister. Par exemple, deux pièces de plastique blanc sont suspendues latéralement ; elles deviennent à un certain moment des fonds pour une petite scène latérale, avec une lumière fluo posée devant, de face, sur le sol. Le principal fond de scène est en plastique translucide coupé en bandes [comme dans un lieu industriel], et derrière il y a un grand monotype noir et blanc fait d’impressions sur bois, qui n’apparait clairement que dans les toutes dernières secondes du spectacle, quand les acteurs font tomber le plastique. Ainsi se termine la performance.

C’est aussi lors de ce projet que pour la première fois j’ai travaillé sur des mobiles suspendus, qui recadrent les proportions de l’espace ; ce que j’appelle ‘reconstruire un théâtre’.

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2 didactic texts by Brecht. The audience enters backstage; seats (tri-frontal) are apparently very different but in fact they refer to social positions. The stage is made with multiple axis of vision in a space apparently simple, allowing the idea of a journey. For instance, two pieces of white plastic are suspended laterally; they become at some point backdrops for a little lateral stage, with a frontlight made with two fluos on the floor. The main backdrop is a translucent plastic cutted in strips (like in industrial places), and behind it there is a large black and white monotype made of wooden prints, which is appearing clearly only at the end of the performance, when at the last moment the actors are making the plastic fall down. The performance ends on that vision.

This is also during that project that I’ve been working for the first time on suspended « mobiles », reframing the proportions of the space; what I’m calling « rebuilding a theater ».

Images: Thierry Balazuc