Milobela // Exposition collective & événements // Cinquantenaire de l’indépendance de la RdCongo // Kinshasa // 2010
Exposition, performances, événements au Musée National à Kinshasa, sur le site de l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa // A l’occasion des 50 ans de l’indépendance de la RdC // Une co-réalisation entre l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa, le Musée National à Kinshasa et l’ESAD [aujourd’hui la Haute Ecole des Arts du Rhin] à Strasbourg // Avec le soutien de l’Ecole du Patrimoine Africain [Cotonou], de l’Institut Français, de l’Ambassade de France à Kinshasa // Résidence d’un mois avec douze étudiants strasbourgeois et d’une vingtaine d’étudiants et artistes kinois en juin-juillet 2010 // Equipe enseignante & coordination Alexandre Fruh [scénographe – HEAR], Joseph Ibongo [commissariat scientifique – Directeur du Musée National], Anahita Heckmat [Artiste], Eléonore Hellio [Artiste – HEAR], J-Christophe Lanquetin [scénographie & coordination générale – HEAR], Patrick Missassi [designer – ABA], Daniel Shongo [directeur de l’ABA], Charles Tumba [théoricien de l’art – ABA] // Un projet du partenariat ABA-ESAD, 2003-2013.
Ce projet prend le contrepied des principaux événements culturels liés à la célébration des 50 ans de l’indépendance de la RdCongo, en s’appuyant sur des institutions et des énergies locales et en se déroulant à Kinshasa. Il organise une exposition à partir des collections du Musée National à Kinshasa. Le projet donne la parole à la jeune génération des artistes congolais et les met en contact direct avec des artefacts concrets de leur histoire. Ils ont accès aux pièces des collections, les manipulent, les exposent, leurs travaux d’artistes sont mis en dialogue dans l’exposition avec les traces du passé. A cela sont associés 12 étudiants strasbourgeois [dont 2 kinois dans le cadre du partenariat ABA-ESAD]. L’événement prend la forme d’une exposition dans les salles du Musée National se trouvant sur le site de l’Académie des Beaux Arts, et d’un ensemble de performances et événements dans le parc de l’ABA et dans la ville de Kinshasa. Une multitude de propositions par les étudiants des deux écoles et des artistes associés. Ainsi qu’une radio et des débats autour des questions de patrimoine et de sa relation au contemporain.
Dans ce projet et dans ceux qui suivent, Play>Urban et Fictions Ordinaires, le jeu est d’abord d’inventer un dispositif de collectif, horizontal, une sorte de puissance d’agir et de créer de chacun à l’intérieur du projet. Et ensuite d’inventer les conditions de monstration de ce foisonnement de propositions. Il ne s’agit pas tant d’aboutir que d’inventer, d’expérimenter, d’initier. Mais bien entendu, cela débouche toujours aussi sur des gestes élaborés, qui se finalisent lors de ces résidences, ou plus tard. Ce que je montre en images, est un ensemble de fragments, ainsi qu’un processus de travail.
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This project takes the opposite view of the main cultural events linked to the celebration of the 50 years of the independence of the DRC, by relying on local institutions and energies and by taking place in Kinshasa. We organize an exhibition from the collections of the National Museum in Kinshasa. The project gives voice to the young generation of Congolese artists and puts them in direct contact with concrete artefacts of their history. They have access to the pieces in the collections, handle them, exhibit them, their artistic works are put into dialogue in the exhibition with traces of the past. 12 Strasbourg students are associated with this [including 2 coming from Kinshasa within the framework of the ABA-ESAD partnership]. The event takes the form of an exhibition in the spaces of the National Museum located on the site of the Academy of Fine Arts, and a series of performances, events in the ABA park and the city of Kinshasa. A multitude of proposals by students from both schools and associated artists. As well as a radio and debates around questions of heritage and its relation to the contemporary.
In this project and in those that follow, [Play> Urban, Ordinary Fictions], the game is first of all to invent a collective, horizontal device, a kind of power to act and to create for each of the participants within the project. And then to invent the conditions for showing this multiplicity of proposals. It is not so much a question of finalizing, but it is about inventing, experimenting, and initiating. Of course, this always also leads to elaborate gestures, which are finalized during the residencies, or later. What I show here, via pictures is a series of fragments, as well as a process of work.
L’exposition dans les salles du Musée National
Les événements à l’Académie des Beaux Arts
Dans la ville
Processus